Les formations BAFA : répondre aux besoins des territoires, former à l’animation volontaire
Le pôle engagement Léo Lagrange Centre Est a organisé pendant les vacances d’automne plusieurs sessions BAFA : deux cent cinquante jeunes, principalement sur l’agglomération lyonnaise, ont suivi une formation générale ou un approfondissement BAFA ou BAFD. Vingt-trois formateur.rices ont été mobilisé.es pour transmettre les savoir-être et savoir-faire nécessaires à ces animateur.rices en herbe.
Expression dans tous les sens, petite enfance, loisirs et handicaps et grands jeux à thème constituaient quelques-uns des approfondissements plébiscités par les stagiaires.
De plus, Sabri Djellouli, directeur du pôle engagement précise que les thèmes proposés tiennent compte des besoins identifiés dans les territoires et par les partenaires, « nous avons aussi un approfondissement périscolaire qui est demandé par les collectivités. Nous formons les stagiaires à l’animation d’activités dans le temps très morcelé du périscolaire. C’est intéressant pour les employeurs car ainsi les animateurs n’ont pas la même posture et sauront mettre en œuvre des projets d’animation adaptés. »
Parmi les sessions organisées, plusieurs ont eu lieu en internat. Pour Sabri, l’internat est un « accélérateur » d’apprentissage. Il observe que certains parents incitent leurs enfants à faire l’internat : « Nous avons beaucoup de parents qui l’ont expérimenté et ils voient les avantages de la formation BAFA en internat, ils savent ce que cela va apporter à leur enfant. »
Joffrey Drapeau est formateur BAFA pour Léo Lagrange Centre Est depuis plusieurs années. Il a encadré une session BAFA-formation générale, en internat. Le professionnel apprécie particulièrement le format internat : « les stagiaires découvrent souvent la vie en collectivité. L’esprit d’équipe, de solidarité et d’entraide se développe davantage en internat qu’en externat. Par contre, le rythme est intense ! La journée démarre à 9h et termine à 21h ! »
L’amplitude de présence sur site, permise par l’internat, permet également aux stagiaires d’échanger davantage, en particulier sur leur projet personnel d’animation. Joffrey précise « Ils oublient leur smartphone ! En internat la relation directe est privilégiée. En externat, chaque stagiaire rentre à son domicile le soir et prépare seul ses animations ou échange via des boucles Whatsapp. »
De plus, l’internat est la formule qui prépare le mieux à l’animation des séjours de vacances. Pour le formateur « Les stagiaires sont en immersion 24h sur 24, ils sont dans les conditions réelles d’un centre de vacances et nous avons le temps d’aborder la gestion de la vie quotidienne, du petit déjeuner au dîner, en passant par l’hygiène. »
Le.la formateur.rice assure le cadre global et le déroulé pédagogique tout en étant garant.e de l’esprit de collaboration au sein du collectif. Il.elle veille à ce que les stagiaires soient acteur.rices, impliqué.es, donnent leur avis, tout en valorisant toujours les savoir-être et la personnalité de chaque jeune, « les savoir-faire et connaissances peuvent toujours s’acquérir ! » affirme Joffrey.
Son rôle, leur transmettre une boîte à outils : « Nous leur proposons des méthodes, des jeux, des chants, qu’ils vont ensuite s’approprier pour les mettre en place. Nous les amenons aussi à se remettre en question et à analyser ce qu’ils font. »
Jeudi 4 novembre, Sarah El Haïri, secrétaire d’Etat à la jeunesse, s’est déplacée en région lyonnaise et a passé 1h30 avec les stagiaires d’une session BAFA Léo à Vénissieux. Elle a participé à un module sur le handicap. Elle a également pris le temps d’échanger et de s’intéresser aux jeunes qui suivaient cette session.
Pour en savoir plus :
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